Pourquoi ???

Pourquoi ? Pourquoi ?

Il y a des questions comme ça qui restent sans réponse, même si l'on doit être nombreux à se les poser, et depuis longtemps ...

J'avais d'ailleurs imaginé, dans mon autre vie de journaliste encarté, de décliner ces questions en suspens sous forme rubrique attitrée.

Les aléas (ahhhh !!!) professionnels en ont décidé autrement.

Aujourd'hui, désencarté et libéré, surtout des troubles d'humeur de l'indigente chefferie, je ne renonce pas à l'idée de cette rubrique et de sa rapide émergence (ici ou sur papier).

Ces derniers jours, la question qui me titillait l'esprit, certes pas au point de m'empêcher de dormir, concernait les sondages.

Ces fameux "éclairages" sur l'opinion de la société à un "moment T" dont se gavent les médias, les commentateurs, observateurs et autres acteurs de la sphére politique.

C'est ainsi que l'on assiste depuis des mois à la chronique de la victoire annoncée du Front National aux prochaines élections départementales.

A se demander d'ailleurs pourquoi on irait voter, si le résultat est déja connu.

On ne vote plus, on sonde !

A voté ?

Non.

A sondé ! 

C'est moins cher, plus rapide et ça peut rapporter gros aux multiples instituts de sondage. 

On pourrait pousser ce vice démocratique plus loin.

Renoncer, par exemple, aux votes parlementaires pour se conformer aux résultats des sondages.

La peine de mort serait ainsi rétablie via l'Ifopodoxa (...) ...

La pluie interdite à partir de la mi-mars via Odoxifop (...) ...

Et puis, et puis ...

Désormais c'est, comme le chantait Alain Souchon, il y a longtemps, "La volaille qui fait l'opinion" (Poulailler's Song) !

On n'arrête pas le progrès ...

Reste tout de même la question.

Vous je sais pas, moi en tous cas, jamais un institut de sondage n'a sollicité le moindre de mes avis.

Jamais.

Pas une seule fois.

Pas une question.

Et vous ?

Pourquoi pas moi ?

...

See You Later !!!

D.