Dérouillée !

Comme tous les médias, petits, très petits (comme nous !), grands,  Zone 68 écrit pour être lu et pas, pas seulement (...), pour se regarder écrire.

On peut, bien sûr, se contenter de chanter devant sa glace, se régaler de ses saillies devant son nombril palpitant ...

On peut, toujours, s'autoproclamer artiste maudit, voire génie incompris, au centre de sa chambre vide ...

On peut aussi se laisser prendre au jeu pervers de l'egotrip ...

Noircir fièvreusement les pages d'un impossible journal intime, version fracassée d'un huis-clos autiste ...  

Se fantasmer, enfin, rock star, en cultivant les poses, en peaufinant l'attitude ...

L'enfant prodige se rêve alors global, mais n'enflamme que local, hésitant trop souvent à prendre de l'altitude ...

Il en est du rock, comme de toutes passions, il faut s'exposer, se brûler ...

Ou rouiller !

"It's better burn out 'cause rust never sleeps" (Neil Young).

Zone 68 se nourrit, forcément et définitivement, du retour (feedback) de ses lecteurs, de votre retour.

Les autres médias, la grande majorité, n'existent de fait que par leurs actionnaires et les annonceurs ...

Cherchez l'erreur !

Zone 68 a donc besoin des "Like" et des partages d'articles sur sa page Facebook...

Essentiels liens qui fonctionnent aussi comme un audimat " en direct live". 

Sur le blog, aussi, forcément, on compte avec bonheur la fréquentation quotidienne, les abonnés (fraternelle et gratuite solidarité) ...

Bref, on relève les compteurs ! 

Quant aux réactions ou commentaires sur le blog, ils nous parviennent par mail. Le plus souvent "anonymes", les adresses mail n'étant que de circonstance. 

Qu'importe, déplaire me plait plutôt, et déranger est un bon signe.

Dernier mail en date, celui de Dominique (homme ou femme, on ne sait pas) :

"Toujours la même rengaine, entre juke-box (sans goût) et textes insipides au style vomissant ! "

Diantre !

C'est grave docteur ?

Dominique si tu me lis, nettoie, rentre chez toi et oublie moi !

See You Later !!!

D.