Cité... Gonflette !!!

Que sont (!!!) la culture devenue ?

Depuis des mois ( des années ? ) on n'y voit plus très clair ...

Et puis , surtout , on ne voit rien venir ...

Pas d'embellie ...

On ne s'emballe plus ...

A peine se réjouit-on de voir quelques noms sur une affiche ... 

Mais la movida du Bollwerk ne vibre plus que dans les archives numérisées de quelques photographes à l'oeilleton acéré ...

Elle remue aussi en des spasmes nostalgiques quelques cerveaux d'ici encore en sursis de sclérosantes absences ... 

D'un (!) œil  et d'un cerveau devraient enfin émerger, dans les mois à venir, sur les rayons des librairies, un opuscule flamboyant et crépusculaire ...

Oui, ces année là furent flamboyantes ... Entre panache et électricité, entre tailleurs pouet pouet et doigts dans la prise ... 

Elle furent, au long cours, le champ de tous les possibles. 

Elle furent le chant lancinant des nuits impossibles ... 

Crépusculaires, évidemment, à l'aune testamentaire de l'opuscule annoncé ... 

Radical chant du cygne qui devrait balancer entre la réjouissante autopsie d'un corps martryrisé et la réanimation envoûtante d'un cadavre exquis ...

Car ce monde d'utopies est, depuis, tombé au champ d'honneur ...

Du déshonneur, aujourd'hui ...

Politique, surtout, d'abord ...

Lorsque l'art n'est plus que décoration, aménagement urbain, cache-sexe d'un vide vertigineux ...

Lorsque la culture n'est plus que le fait du prince, qu'une annexe dans un plan com', 3 ou 4 lignes aux vaines ambitions boursouflées dans un programme ...

Mais dans cette funeste entreprise de déstabilisation, sorte de ravageuse théorie de la tectonique des plaques renvoyant l'artissssss se faire voir en G(entil) O(rganisateur) d'animations saisonnières, il faut être au moins deux ...

Il faut alors choisir son camp ... 

Choix politique, forcément, mais d'abord éthique, philosophique, aussi ...

Car renoncer, c'est mourir un peu ... 

Se taire, c'est se perdre ...

Ne pas céder, refuser, c'est croire en l'avenir ...

... Il faut savoir se moucher dans les rideaux ... 

Quitter le centre, retrouver les caves ...

Attendre au-dessus du volcan ...

Danser en regardant ce monde au bord de la crise de nerfs ...

La movida reviendra ... Allez va !

See You Later !!!

D.