Improbables glissements progressifs...

Alors que le début du rush des achats de Noël est annoncé pour demain, premier dimanche d'ouverture des commerces, la frénésie consumériste de cette période festive est en action depuis deux semaines déjà.

C'est évidemment le marché de Noël qui en est l'essentiel moteur, suscitant de surprenants comportements.

Depuis des lustres, c'est toujours avec surprise que j'observe ces improbables glissements progressifs vers des plaisirs ignorés le reste de l'année.

Oh rien de bien grave, ni de dramatique, sauf, sans doute, pour les taux de cholesterol et les aiguilles affolées des balances électroniques ou autres.

On évoquera, comme pour la Fête de la musique, une sorte de réflexe social pavlovien.

Le 21 juin déclenche ainsi, inlassablement, une réjouissante occupation des rues à des heures où, d'ordinaire, la présence d'une ombre solitaire panique la vidéosurveillance.

Quant au marché de Noël, entre fringale compulsive et gourmandise en roue libre, c'est la grande bouffe à tous les étages et tous les jours de 10h à 19h.

Impressionnant de croiser à toute heure des foules s'enfilant des crèpes, d'autres des tartiflettes... On ignorait l'existence d'un tel appétit dans la Cité du Bollwerk...

Sans oublier les amateurs de vin chaud, post ptit déj' et très pré apéro !!!

Si durant le mois de décembre, on peut se goinfrer sans se cacher, méfions-nous de tous ces photographes amateurs qui cliquent... clic clic... Autre activité très pratiquée sur le marché.

Se revoir, en janvier, sur Facebook en train de dévorer un jambon braisé entre deux tranches de pain, ça peut faire mal...

See you Later !

D.